Église Saint-Gervais et Saint Prothais de Saint-Gervais-sur-Couches (XIIIe siècle, classée au titre des Monuments historiques le 2 juin 1911) : retable du XVe et statues du XVe également classés aux MH. Très ancienne, elle est remarquable par son architecture, mélange intime des procédés gothiques et romans qui s'y rencontrent.
Elle est située sur une place, ombragée au nord par des tilleuls entourant une croix de commémoration, et au sud, présente un petit jardin des simples et les vestiges de l'ancien cimetière (croix et tombes) , ainsi qu'un lavoir et un arbre de paix (tilleul). C'est un endroit paisible, invitant au recueillement.
Horaires d'ouverture annuels de 9h à 19h, mais le plus souvent pendant les beaux jours de printemps ou d'été, l'église reste ouverte jusqu'à 21h.
Reconstitution d'une salle de classe traditionnelle. Matériel pédagogique depuis les années 1900. Découverte du pays Brionnais à travers l'histoire de l'enseignement. Complément idéal de la visite du marché aux bovins. Visites-conférences et animations.
La ville d’Autun, fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, bien qu’en pleine période de paix romaine, a été dotée d’un rempart dès l’origine. La construction de cette fortification a une vocation tout d’abord honorifique. Il s’agit d’un rare privilège accordé par l’empereur lui-même à la capitale des Eduens. D’une longueur de 6 kilomètres, elle enserre l’espace urbain qui s’implante sur un terrain fortement incliné d’une superficie de 200 hectares, qui est délimité de toutes parts par un ensemble de cours d’eau. Dans ce cadre, la courtine d’une largeur moyenne de 2,50 m, assure donc également un rôle technique de mur de soutènement, en retenant les remblais des terrasses sur lesquelles s’implantent les constructions.
La fortification est conservée sur plus des deux tiers de son tracé, un état de conservation exceptionnel pour un ouvrage de cette époque. Elle se compose d’une alternance de courtines et de 57 tours circulaires d’une dizaine de mètres de diamètre (30 tours sont encore visibles). Elle est percée de quatre portes monumentales à quatre baies au débouché des rues principales (3 d’entre elles sont partiellement conservées: la porte d’Arroux, la porte Saint-André et la porte Saint-Andoche) et probablement de plusieurs poternes, dont certaines ont été repérées récemment grâce aux interventions du Service Archéologique de la Ville d’Autun, en particulier au voisinage du théâtre et de l’amphithéâtre. Chacune des rues d’Autun, qui se coupent à angle droit selon un quadrillage régulier, aboutit à une tour du rempart.
À la fin du IIIe siècle, la pointe méridionale de la ville antique est fermée sur une superficie d’une dizaine d’hectares par une enceinte réduite, qui sera progressivement agrandie au cours du Moyen-Age. La « ville haute » ainsi fortifiée accueille notamment le groupe épiscopal. On y pénètre au moyen d’une porte monumentale, dont les vestiges du XIIe siècle sont conservés rue des Bancs en contrebas du musée Rolin.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.
Les origines de l'Eglise Saint-Pierre d'AUXY remonteraient au 12 ème siècle ; elle subit bien des transformations depuis cette date : une première restauration fut effectuée en 1685, d'autres auraient eu lieu dans les années 1780.En 1875, suite à l'effondrement du clocher, fut érigée la tour rectangulaire accolée au mur de façade ; elle supporte l'actuel clocher. Le porche et la tribune datent donc de cette époque. D'après le Chanoine Grivot quatre des six chapiteaux sculptés dérivent de ceux de la Cathédrale d'Autun.
D'inspiration médiévale, ce jardin suggère l'allure des jardins monastiques. C'est un clos qui se lit à plusieurs niveaux : historique, ethnobotanique et symbolique. Il se compose de plessis tressés, agrémentés de plantes odorantes dont certaines étaient déjà cultivées au Moyen Age. L'artiste mosaïste Joël Barguil a transformé la cour latérale grâce à son œuvre monumentale "Lames de pluie". Ses galeries accueillent régulièrement des manifestations culturelles : expositions, concerts, salons.
Près de la maison de la Chazotte, ce vieux puits est protégé d'un petit toit couvert d'esseaunes planchettes de bois servant à couvrir les toits.
Ce bâtiment construit dès 1709 par Jean-Baptiste Caristie pour accueillir les Jésuites est composé d'une chapelle dont la façade s'inspire de l'église du Gesù à Rome.
À l'intérieur, elle est ornée au premier niveau, de colonnes doriques ainsi que de larges baies ouvertes qui éclairent le sanctuaire. Vous pouvez y observer les statues en pierre de la Vierge et de sainte Anne, ainsi que celles en bois de saint Crépin et saint Crépinien, datées du XVe siècle.
Après le départ des Jésuites en 1763, cette chapelle revient au culte catholique en 1803, sous le vocable de Notre-Dame. Le collège devient lycée en 1960. Il porte le nom de Bonaparte. Si Joseph, Napoléon et Lucien y furent élèves, c'est Joseph qui laisse son nom à l'établissement.
La grille en fer forgé date de 1772. Elle est ornée de grecques, guirlandes, sphères et Lyres ainsi que des armes de la ville sur le fronton central.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
Destination nature !
Avis aux curieux, aux passionnés de Dame nature ! En route pour une visite passionnante, ludique et interactive à la rencontre des animaux, insectes et plantes de notre région. Un cabinet de curiosités vous propose une immersion dans les continents et une expérience numérique interactive. Exposition temporaire 2024 : Légendes végétales : dans la forêt naissent les contes.
Et, à chaque période de vacances scolaires, participez aux "Escapades nature", sorties thématiques et ateliers, à vivre seul ou en famille , ainsi qu’aux séances de planétarium pour une découverte passionnante du ciel et des étoiles.
Des stages pour les enfants de 8 à 14 ans sont également proposés : stage astro, stage pisteur, stage micro-fusée.
Dans le hameau de Morey, se trouve l'ancienne église paroissiale datée de la fin du XIIIe siècle. Curieusement cette église dédiée à la Nativité de la Vierge fut bâtie à 500m du bourg en hauteur. Le terrain fut donné par Guillaume de Morey et l'église bâti en 1295, année année de l'agrandissement du château des évêques où se trouvait une première église paroissiale dans l'enceinte. L'association des Amis des Vieilles Pierres de Lucenay l'Evêque évoque un ancien prieuré, sur lequel aurait été construite l'église. Au XVIIe siècle Lucenay était un lieu de pèlerinage contre la rage et l'on y venait de fort loin pour les cures miraculeuses qui s'y opéraient.Le clocher en bois avec sa flèche fut détruit par la foudre en 1811 et remplacé par un clocher à dôme s'inspirant de Saint-Pierre-de-Rome (architecte Joubert). L'église mal entretenue dans les XVIIIe - XIXe siècle, et peut-être trop petite, fut abandonnée en 1900 pour une nouvelle église bâtie face à la mairie. Depuis 1971 l'association pré-citée travaille à la sauvegarde de ce très bel édifice roman. L'église romane est composée d'un chœur "voûté à nervures" prolongé par une longue nef plus basse et un collatéral construit vers 1680. Au niveau de la jonction entre la nef et le chœur se trouvait le clocher (effondré en 1959 avec la toiture de la nef). Au même niveau se trouve une chapelle flanquée d'une tourelle. Le cimetière est resté autour de l'église. Elle n'apparait pas sur la carte Cassini.
D’après les écrits (dont le livre très documenté d’Anatole de Charmasse du 19ème siècle), voilà ce que l’on peut retenir de l’histoire du Prieuré :
Après le passage de Saint Martin, qui évangélisa la région, ce lieu a été le premier sanctuaire chrétien de la contrée. On ignore l’époque exacte de la fondation du Prieuré. La première mention du Prieuré remonte à 843 dans un diplôme par lequel Charles Le Chauve confirma l’autorité de l’église d’Autun sur cet établissement. En fait, son origine est antérieure à cette date et confondue avec celle de l’église d’Autun. En 994, L’évêque d’Autun céda le Prieuré à l’abbé de Cluny Odilon.Parmi les nombreux Prieurs de Mesvres, Hugues de Beaufort devint Abbé de Cluny et Pierre de Beaufort devint pape sous le nom de Grégoire XI, dernier pape en Avignon qu’il quitta pour Rome en 1377.
Les droits seigneuriaux dont bénéficiait le prieur étaient nombreux : haute, moyenne et basse justice, droit de guet et de garde pour tous les habitants de Mesvres et des environs, droit de banalité (four et moulin) pour ne citer que les principaux.
Le Prieuré resta sous l’autorité de l’abbaye de Cluny jusqu’à la révolution. Après la révolution, les bâtiments du Prieuré furent transformés en exploitation agricole.
A son apogée, les bâtiments du Prieuré étaient ordonnés autour du cloître. L’église du Prieuré était composée d’une seule nef, à laquelle l’adjonction de deux chapelles donnait la forme d’une croix. Une belle tour carrée, haute de 49m, prônait au centre du monastère. Il ne reste aujourd’hui des bâtiments primitifs que la grande bâtisse en L qui abritait les appartements du Prieur et des moines et une des deux chapelles latérales de l’église prieurale. Les autres corps de bâtiment ont disparu, le cloître a été détruit, la tour s’est écroulée en 1836 et la nef a été remplacée par une grange. Le moulin des moines au bord du bief alimenté par le Mesvrin, existe toujours, il a été remanié et sert aujourd’hui d’habitation.