EN RAISON DE TRAVAUX, LA CATHEDRALE EST ACTUELLEMENT FERMEE.
Édifiée à partir de 1090 dans un style roman, la cathédrale est caractérisée par une élévation gothique et une façade "néo-gothique". Elle est située dans un quartier ancien avec des maisons à colombages. A découvrir : ses chapiteaux romans, sa tapisserie de Bruxelles de 1510, un vitrail du XVIe siècle. Une maquette tactile est à la disposition du public non-voyant ou malvoyant.
Une formule résume l’intérieur de la cathédrale : une greffe gothique sur une base romane. En effet, si l'existence d'une cathédrale à Chalon-sur-Saône est attestée dès le Ve siècle, l'édifice actuel a été construit à partir du XIIe siècle, alors que l'art roman est à son apogée. Trois chantiers sont attestés à l'époque romane : on élève les chapelles du chœur, le chœur, le transept, les bas-côtés et les murs de la nef. Puis, à l'époque gothique, quatre chantiers se distinguent : l'abside et le couvrement du chœur sont repris (édification d'une voûte sous croisée d'ogives constituée de sept parties, qui vient se poser sur les piliers des arcades du rez-de-chaussée, d'époque romane) ainsi que la croisée du transept, la salle capitulaire est construite, tout ceci vers 1230 ; la nef est achevée et couverte d'ogives (1310-1429). Aux XVe et XVIe siècles, étant donné le développement du culte privé, on construit des chapelles à claustras gothiques sur les bas-côtés. C’est l’époque des peintures murales de la Glorification de la Vierge (1450-1475) de la chapelle Lamoureux, de la tapisserie flamande de l’Eucharistie (1510), du vitrail en grisaille et jaune d’argent de la Vierge de l’Apocalypse (1520), œuvres toutes classées aux Monuments historiques.
Réseau des Villes-Cathédrales
Ancienne ville épiscopale, la Ville de Chalon-sur-Saône est adhérente depuis 2013 au Réseau des Villes-Cathédrales, lequel regroupe une soixantaine de cités françaises abritant un édifice cultuel qui est, ou qui fut, siège d’un évêque.
L’association est née le 25 septembre 2013, à l’initiative de l’ancien maire de Quimper, Bernard Poignant qui affirme que « le sentiment d’appartenance d’une population vis-à-vis de sa ville, découle en partie de son patrimoine et de certains monuments qui font la fierté de ses habitants. La cathédrale en est un des meilleurs exemples ».
Ce réseau de villes œuvre dans l’ombre, notamment par des groupes de travail et des colloques pour répondre aux questions des municipalités sur le tourisme, le patrimoine et sa gestion et sur des actions qui pourraient être communes à tout le réseau.
http://www.villes-cathedrales.fr/
Les 7,3 hectares du parc de Bellevue ont été aménagés autour du thème de la biodiversité dans son ensemble, que ce soit au niveau de la faune et de la flore.
Au fil des 850 mètres de sentier vous allez découvrir différents sujets de manière ludique (au sol et dans les airs) avec des conseils à mettre en place à la maison pour participer vous aussi à la gestion de cette biodiversité et préserver notre environnement et celui de nos enfants. Oiseaux, chevreuils, castors, champignons, compost, liserons, abeilles et autres insectes n'auront plus de secrets pour vous et les enfants apprécieront aussi l'aire de jeu à disposition, en bois local bien sûr !
Adapté aux personnes en situation de handicap (moteur, mental et partiellement visuel) grâce aux chemins carrossables et textes illustrés simples à lire et contrastés. Nombreuses bancs disponibles tout le tour du parc notamment à proximité des animaux vivants qui gèrent la tonte d'une partie de ce site. Tables de pique nique à disposition ainsi que jeux de fitness.
Le musée Denon, du nom du premier directeur de l’actuel musée du Louvre, natif de Chalon-sur-Saône, rassemble dès son origine des témoignages de cultures locales et européennes. Sa collection est riche de plus de 25 000 objets archéologiques, 11 000 sculptures, œuvres graphiques, objets ethnographiques, ponctuant 100 000 ans d’Histoire. Elle est le fruit d’aventures individuelles, de la passion, de la générosité d’hommes illustres ou plus modestes.
Le village de Saint Cosme, jadis indépendant, connut un développement fulgurant à partir de la fin du XVIIIe siècle du fait du passage, sur son territoire, du canal du Centre. En 1854, l’annexion du village à Chalon étant inéluctable, au grand dam de ses habitants, le conseil municipal décida, avant de disparaitre, de mettre en œuvre l’édification d’une nouvelle église, installée entre la mairie et l’école de filles, face au canal du Centre, qui sera comblé en partie en 1959. Construite entre 1854 et 1866 en style néogothique par l'architecte Lazare Narjoux, l'église possède de très beaux vitraux dus à l’atelier parisien de la famille Mauméjean et réalisés dans les années 1930. (Espace Patrimoine). Les frères Mauméjean ont aussi réalisé les vitraux de la chapelle néo-byzantine de la Colombière à Paray-le-Monial.
L’église saint-Pierre a été construite de 1698 à 1713 par deux entrepreneurs italiens, Pierre Vercelli et Pierre Drogue originaires de Novare, dans le Milanais. Elle a été consacrée en 1713 par l'évêque de Chalon François de Madot. Elle relève de l’art baroque, style en vogue à l'époque de la Régence. En 1790, les bénédictins sont chassés de l’église. Pendant la Révolution, l'église devint, successivement, temple des fêtes et temple décadaire (22 nivôse an VII, 11 janvier 1799) puis magasin à fourrage (6 frimaire an IX, 27 novembre 1800), avant d'être finalement rendue au culte le 29 germinal de l'an X (19 avril 1802) et de devenir église paroissiale. Le pape Pie VII y célébra Pâques en 1805 et donna sa bénédiction urbi et orbi. Le transept gauche est agrandi en 1898 et sa façade est refaite en 1900, dans le style italien. L'église est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1948.
Cette église est originale par son importante statuaire (Docteurs de l'Église, fondateurs d'ordre religieux, Vierge de l'Apocalypse). Certaines statues datent du XVIIe siècle. L'architecture baroque reste assez dépouillée (pilastres, chapiteaux à base de feuillages, corniche très saillante, clé de voûte du chœur à têtes d'angelots). Elle est dotée d'un bel orgue de choeur et de vitraux de maître-verrier chalonnais Besnard. On notera la présence d'une coupole octogonale à la croisée du transept.
De l'ancienne abbaye bénédictine Saint-PIerre, fondée à l'époque mérovingienne, il subsiste un mur à bandes lombardes (XIe s.)